Thomas s’est fait arrêter durant la manifestation du samedi 9 février (acte XIII). Ne voulant pas rester silencieux en attendant son jugement, il a décidé de prendre la parole. Mais en prison, les gens sont esseulés et ne bénéficient pas d’une connexion internet, d’un PC. On ne vous apprend rien : leur liberté d’action est plutôt réduite, voire nulle.
Nous avons alors décidé de prendre en charge la diffusion de sa lettre, de son histoire. L’aider dans cette affaire.
Nous ne sommes pas à proprement parler un collectif mais plutôt une petite partie de ce mouvement des gilets jaunes qui a commencé le 17 novembre.
Nous y avons participé pleinement. Ce mouvement nous a surpris par sa détermination, sa capacité à tenir la rue et à ne pas répondre docilement à l’injonction de rentrer chez soi.
Nous sommes conscient que lorsque s’engage un rapport de force, les coups viennent des deux côtés. Thomas fait partie de ceux qui n’ont pas tendue l’autre joue. Nous partageons cet avis.
Nous avons donc décidé de rendre publique sa lettre partout où cela sera possible pour que sa voix soit entendue par tous ceux qui se battent encore. Parce que nous savons pertinement que la prison, les blessures peuvent nous freiner, mais n’anéantirons jamais les raisons pour lesquelles des dizaines de milliers de personnes se révoltent encore aujourd’hui.
La prison c’est un peu comme dans un jeu quand arrive le fameux « Game Over ». Nous ne voulons plus que cette condition de prisonnier réduise à l’impuissance. Nous voulons changer la donne.
Comité de Soutien à Thomas P. 
Il y’a de quoi à s’inquiéter pour la vie de ceux qui se sacrifient. La transition énergétique ou écologique est une invention des capitalistes pour arrêter le développement des pays pauvres.
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